Depuis deux ans maintenant, plusieurs municipalités et villes de Pologne se déclarent “zones sans LGBTIQ”, favorisant ainsi un climat queer-hostile qui ne cesse de se développer ces dernières années déjà. Lors des élections présidentielles de l’année dernière, le président Duda – entre-temps réélu – a continué à repousser les limites de la tolérance. Les militants sont entravés dans leur travail et les hostilités prennent des formes de plus en plus dramatiques.
Mais même si la Commission européenne a réagi en supprimant le financement de ces municipalités et villes et que les critiques internationales se font de plus en plus entendre, cela n’a eu jusqu’à présent que peu d’influence sur les dirigeants politiques sur le terrain. Le fait que la présidente de la Commission Von der Leyer ait vivement critiqué ces zones LGBTIQ dans son #SOTEU l’année dernière et que la commissaire à l’égalité Dalli veuille contrer le gouvernement polonais avec un plan d’action LGBTIQ en novembre dernier est un signe encourageant. Il est à espérer que d’autres actions suivront.
Une autre pièce du puzzle dans un large front contre les tendances nationales queer-hostiles est la résolution “Zone de liberté LGBTIQ”, qui sera votée mercredi. L’intergroupe LGBTI, une association de parlementaires européens queer présidée par le Luxembourgeois Marc Angel, appelle donc la société civile à soutenir les débats autour de cette résolution entre le 8 et le 10 mars en affichant des messages aux couleurs de l’arc-en-ciel sur les médias sociaux afin de créer une plus grande visibilité. Veuillez participer à cet appel et poster une photo avec un drapeau arc-en-ciel et le hashtag #LGBTIQFreedomZone sur Facebook, Instagram, Twitter, etc.
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site webe Intergroup.